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Mélenchon dit “et si”, tout le monde dit non ?

L’essentiel du dimanche politique.
Par ANNE-CHARLOTTE DUSSEAULX
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LES RETROUVAILLES. Vous ne rêvez pas, Dimanchissime est de retour dans vos boîtes mail après une pause estivale. Si vous venez de poser vos valises, la tête encore aux vacances ou simplement (les deux ne sont pas incompatibles) si vous êtes friand de nos récap’ politiques dominicaux, votre infolettre vous livre ci-dessous l’essentiel de ce qu’il faut retenir du week-end.
— Pour Matignon, Macron cherche toujours sa voie
— Le rebondissement du week-end, c’est à Mélenchon qu’on le doit
— Au mont Mézenc, Wauquiez fait sa rentrée et vise plus haut
CONSULTATIONS BIS. On prend les mêmes et on recommence ? Après un premier tour de consultations guère concluant vendredi et un coup de poker signé Jean-Luc Mélenchon pendant le week-end (on y revient plus bas) Emmanuel Macron devrait prendre la parole lundi soir, selon plusieurs titres de la presse dominicale. Mais surtout, ouvrir un nouveau cycle de discussions dès mardi pour trouver un chef de gouvernement capable de réunir la “majorité la plus large et la plus stable” possible, écrit La Tribune dimanche. Ça nous rappelle quelque chose.
Exit Castets? Le sort de Lucie Castets semble scellé, si l’on en croit l’hebdomadaire, selon qui le président réitérera demain son refus de nommer la candidate du Nouveau Front Populaire à Matignon. Il entend s’appuyer pour cela sur les positions prises par les partis de droite et du centre reçus vendredi, qui ont tous exprimé leur intention de censurer un gouvernement auquel participerait LFI. 
Claquettes et clap de fin. “Lucie Castets n’ayant pas cessé son numéro de claquettes tout l’été, il fallait qu’il règle la question une bonne fois pour toutes”, affirme un responsable du camp présidentiel cité par La Tribune, visiblement convaincu de la solidité du procédé.
Doudou la malice. Notons tout de même une nuance qui a fait se lever quelques sourcils du côté d’Horizons, dont le patron Edouard Philippe a semblé marquer sa différence vendredi en affirmant vouloir censurer “sur des propositions” et non sur une “étiquette”, selon des propos rapportés par plusieurs journaux. 
Censure sur le programme vs. sur les personnes. Le patron des députés du groupe philippiste, Laurent Marcangeli, a d’ailleurs semblé ne pas vouloir contredire son patron aujourd’hui dans une interview au Figaro, où il affirme en substance vouloir juger sur pièce : “Si c’est le programme du NFP, et rien que le programme du NFP, alors il appartiendra aux députés qui ne s’y reconnaissent pas de prendre leurs dispositions. Cela peut passer par le vote d’une motion de censure.”
Mais revenons à nos moutons : si l’hypothèse d’un gouvernement NFP dirigé par Castets semble avoir du sérieux plomb dans l’aile côté Elysée, le NFP ne l’entend pas de cette oreille, et surtout pas Jean-Luc Mélenchon, qui a dégainé hier un de ces coups dont il a le secret.
SOUTIEN SANS PARTICIPATION, VERSION LFI. Samedi donc, à la surprise générale (même du NFP, puisque seule Lucie Castets avait été prévenue en amont), Jean-Luc Mélenchon a ouvert une nouvelle voie. S’adressant à la droite et aux macronistes, il a lancé à la mi-journée sur TF1, en direct de la rentrée de son parti, près de Valence : “S’il [le gouvernement] ne comportait aucun ministre Insoumis, est-ce que vous vous engagez à ne pas voter la censure et à lui permettre d’appliquer le programme” du NFP ? 
L’astuce. Sans dire ce qu’il ferait si ses opposants répondaient par l’affirmative (c’est habile), Mélenchon a contraint chacun à se repositionner et a repris la main sur le récit politique. “C’est malin et courageux. Ça a le mérite de renvoyer la balle dans le camp présidentiel”, a réagi dans Le Parisien le socialiste Arthur Delaporte. 
Tout bénef’. Cette sortie, quelle qu’en soit l’issue, est tout à l’avantage du leader insoumis dans les différents scenarii possibles : 
1/ la droite et le bloc central répondent qu’ils censureront quand même le gouvernement de Lucie Castets et confirment que la présence de LFI n’était qu’un “prétexte”, selon les dires de Mélenchon ;2/ Castets arrive à Matignon, mais les Insoumis gardent, grâce à leur soutien sans participation, une parole libre — et critique — en fonction de la nature des compromis effectués, dont ils ne seront pas responsables ;3/ le gouvernement de Castets échoue, LFI peut faire valoir qu’elle n’en était pas. Une manière de ne pas s’abîmer et de se placer dans une dynamique positive en vue de la présidentielle de 2027. “Les Insoumis pourraient dire qu’ils n’en sont pas comptables”, faisait déjà remarquer hier un parlementaire socialiste dans Le Figaro.4/ le gouvernement de Castets réussit, et Mélenchon apparaît comme celui qui a facilité les choses.
UN GRAND NON. Pour l’heure, si aucune parole officielle post-JLM n’est venue de l’Elysée, plusieurs députés de la droite et du centre se sont, dans la foulée, positionnés sur X. 
Chez Les Républicains, c’est sans surprise non, même sans ministres LFI. Ce gouvernement serait “également censuré par la droite, car il y a aussi un programme inacceptable”, a confirmé Annie Genevard ce matin sur France Inter, après Bruno Retailleau la veille. Avant que Laurent Wauquiez, qui faisait sa rentrée politique en Haute-Loire (on en parle après), ne lance : “C’est notre responsabilité et nous l’assumerons, nous ferons barrage à LFI.” Parti qui est selon lui “sans doute le plus grand danger politique pour notre pays.”
Fin de non-recevoir chez EPR. “Si c’est pour appliquer le programme des Insoumis, censure en effet”, a aussi répondu le député Mathieu Lefèvre, membre du camp de l’ex-majorité présidentielle, tout comme Constance Le Grip. “Je ne soutiendrai aucun gouvernement qui appliquerait un programme synonyme d’aller simple pour le Venezuela !”, a renchéri sa collègue d’Horizons Naïma Moutchou. Idem pour Charles Rodwell, Karl Olive ou encore Benjamin Haddad, qui parle de “manipulation”. 
Le vote, quel vote ? La palme revient à Jean-René Cazeneuve (Renaissance) qui, sur X samedi, a résumé ce qui pour lui serait la solution idéale : “Pas de ministre LFI, pas de propositions LFI dans le programme et plus de LFI à l’AN”, guère enclin semble-t-il à laisser une place aux propositions portées par le NFP aux législatives.
C’est pareil on vous dit. Un conseiller de Macron cité dans La Tribune a résumé l’idée générale : “La censure exprimée par les groupes vaut pour les hommes et le fond, or Mélenchon dit lui-même qu’il faut appliquer le programme.”
Nota Bene. Notons toutefois que hors Marcangeli, les chefs de file du camp macroniste ne se sont pour l’instant pas exprimés, comme le note Le Monde.
RETOUR DE BÂTON. Le tir de barrage venu de la droite a, sans surprise, indigné les Insoumis. “Une bonne dictature en somme”, a fulminé le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, quand son collègue de Générations, le député Benjamin Lucas, exhortait Gabriel Attal (le président du groupe EPR, pas le PM démissionnaire) à exclure Cazeneuve.
Censure et contre-censure. Ce matin, en clôture des Amfis, l’Insoumise Aurélie Trouvé a prévenu : “Nous n’accepterons jamais que Macron nous vole le résultat des urnes.” Ce sera “censure” du nouveau gouvernement, “mobilisation” dans la rue et “destitution” du président (vous vous souvenez, cette destitution dont les partenaires du NFP ne veulent pas), a prévenu à la tribune, quelques minutes plus tard, Manuel Bompard, qui appelle le chef de l’Etat “Mac Macron”, en allusion à Mac Mahon, président démissionnaire en 1879.
Contre-attaque. Mathilde Panot a aussi annoncé à la mi-journée que son groupe parlementaire saisira “dès le début de la semaine prochaine le Conseil constitutionnel”, qui devra répondre à une question simple : “Est-il possible d’être député parlementaire en étant ministre en exercice et en faisant partie du gouvernement ?”
Petits calculs. Au passage et parce qu’on parle de motion de censure, votre infolettre se doit de vous rappeler que pour être adoptée, elle doit recueillir la majorité absolue, soit 289 voix. Or, si l’addition des voix des députés d’extrême droite, de droite et du bloc central atteint 355 (le détail des effectifs est ici), cela retombe à 189, par exemple, sans l’ex-camp présidentiel (99 EPR, 36 MoDem et 31 Horizons = 166). Autrement dit, l’extrême-droite, la droite et le centre devraient faire bloc, ou presque, pour faire tomber un gouvernement NFP.
NOUVELLE SEMAINE, NOUVEAU CASTING. Mardi, le chef de l’Etat testera donc de nouveaux noms auprès de ses interlocuteurs, selon La Tribune, qui cite, comme options possibles, le président de la HATVP Didier Migaud ou celui de la Cour des comptes Pierre Moscovici, et évoque ceux des chefs d’entreprise Pascal Demurger (MAIF) et Jean-Dominique Senard (Renault). 
Sélectionneur bis. Le nom de Bernard Cazeneuve, qui assurait ces derniers jours n’avoir pas eu de contacts avec le PR, ne serait pas définitivement écarté. “Oui, il y a des tas de talents et de personnalités de premier plan à gauche”, note l’ancien ministre et désormais député du NFP Aurélien Rousseau dans La Tribune. Mais “on ne s’en sortira pas par un coup politique, mais par une construction collective responsable”, ajoute-t-il, appelant Macron à ne pas être “arbitre et en même temps le sélectionneur de tous les postes”.
Ils n’en veulent pas. Le NFP a redit vendredi à Macron que ce n’était “pas la peine d’essayer de nous donner d’autres noms”. Pour eux, ce doit être Lucie Castets et personne d’autre. Reste qu’une personnalité issue du centre gauche pourrait enfoncer des coins au sein de l’alliance de gauche, notamment au PS.
Besoin d’expérience. Un profil plus techno que politique, sans expérience du Parlement, où l’essentiel va se jouer, ne semble pas avoir les faveurs de l’Elysée, écrit La Tribune. Un constat partagé par Brice Hortefeux dans le JDD : “Dans les circonstances actuelles, une personnalité […] n’ayant pas nécessairement l’expérience des rouages parlementaires, compliquerait plutôt que faciliterait.” 
Chacun cherche la voie. “Il faut un gouvernement composé de gens d’expérience”, allant “des sociaux-démocrates à une droite souverainiste acceptable”, “qui sachent mobiliser toutes les dispositions constitutionnelles garantissant la stabilité gouvernementale”, estime d’un côté Christian Estrosi dans Le Parisien. “Il serait préférable que le futur locataire de Matignon ne soit pas ‘issu des partis politiques’ de manière à “rassembler” le plus largement, a déclaré de l’autre Annie Genevard sur France Inter. 
Une autre option. Pour résoudre l’insoluble équation, et face à “l’irresponsabilité” de tous les camps, le sien compris, le député socialiste Philippe Brun avance, lui, dans une tribune au Monde, la nécessité pour le futur chef du gouvernement de “négocier un accord de non-censure” en vue du budget, basé sur “des engagements réciproques”, où chacun ferait des compromis. 
ILS NE SE SENTENT PAS CONCERNÉS. Au Rassemblement national, peu importe Matignon, on se prépare avant tout à de prochaines élections législatives, en vue d’une nouvelle dissolution l’année prochaine. “Peu importe le Premier ministre choisi, il se retrouvera dans une impasse”, juge Jordan Bardella dans le JDD. Alors, “cette année, c’est circo, circo et encore circo”, résume un député frontiste, qui compte bien se consacrer quasi exclusivement au terrain.
File d’attente. On l’oublierait presque mais le RN n’a pas encore fait son petit tour sur les pelouses de l’Elysée. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Eric Ciotti, seront reçus dans le cadre du premier tour de consultations (vous suivez?) demain à 10h45 pour les deux premiers, à midi pour le dernier.
A noter : les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, monteront également les marches du perron de l’Elysée, respectivement à 9h30 et à 17 heures.
C’EST SON MOMENT. Après les marches du perron de l’Elysée vendredi, c’est le mont Mézenc, en Haute-Loire, qu’est en train de gravir Laurent Wauquiez à l’heure où vous recevez votre infolettre dominicale. Certes, depuis 2012, le désormais président du groupe LR (La droite républicaine) à l’Assemblée nationale y fait chaque fin août sa rentrée politique. Mais cette année, le rendez-vous revêt une importance toute particulière (Playbook vous expliquait pourquoi ici). 
Oyez, oyez, il est prêt. “D’habitude, c’est un événement plutôt local. Cette fois, il souhaite être entouré et montrer que la droite est prête et qu’elle sera au rendez-vous”, expliquait hier dans Le Figaro le député européen François-Xavier Bellamy, qui est présent, comme une quarantaine de parlementaires.
Redonner des couleurs à la droite… Dans un discours de pré-ascension, Wauquiez s’en est pris au Rassemblement national (un petit coucou à Eric Ciotti ?). “Nous ne serons jamais du côté des extrêmes”, a-t-il lancé derrière un pupitre installé en plein-air, promettant de défendre les idées de la droite et de voter les lois “qui iront dans ce sens”, notamment sur l’immigration et le travail, qui doit être “une promesse pour tous”.
…et la reconstruire. Wauquiez, qui pour ceux qui n’auraient pas suivi vise la présidentielle de 2027, a aussi appelé ses partisans à reconstruire la droite pour sortir la France de “l’impuissance” et pour que les Français ne votent plus “par colère ou par défaut”.
Un sans-faute. Jusqu’à présent, l’attitude de Laurent Wauquiez est saluée par ses troupes. Et même par ceux qui se sont éloignés de LR à l’image de Christian Estrosi qui, dans Le Parisien, salue “un grand républicain”, avec qui il a “vocation à défendre les mêmes valeurs républicaines, que ce soit au sein du Parlement ou d’un même gouvernement”, car “notre pensée est proche”. 
Point juridique. Reste la question Eric Ciotti, toujours président des Républicains malgré son rapprochement avec Marine Le Pen ; sachant que Wauquiez n’exclut pas de prendre les rênes du parti. La justice doit se prononcer sur le fond le 14 octobre. Mais, le Niçois pourrait choisir de lancer son propre mouvement lors de sa rentrée politique le 31 août dans les Alpes-Maritimes, et le divorce se régler à l’amiable, selon Le Parisien d’hier.
A savoir : Laurent Wauquiez a annoncé vendredi sa démission de la présidence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Son successeur sera désigné le 5 septembre prochain.
1936
Après la déclaration de Jean-Luc Mélenchon hier, plusieurs éditorialistes faisaient le parallèle avec l’année 1936 : à l’époque, le communiste Maurice Thorez avait choisi de soutenir le gouvernement du Front populaire de Léon Blum sans y participer.
“Les gens commencent à m’appeler François Hollande !”
Ces mots ont été ironiquement prononcés hier par Tony Estanguet, le patron du Comité d’organisation des JO de Paris 2024, venu présider la cérémonie d’allumage de la flamme paralympique à Stoke Mandeville, en Angleterre, où a germé l’idée d’organiser ces compétitions après la Seconde guerre mondiale.
AU TRAVAIL. Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, l’assure dans un entretien au JDD : son syndicat est prêt à avancer sur des propositions “concrètes, sérieuses et applicables dès demain” – il cite la souveraineté alimentaire, le revenu des agriculteurs, la simplification administrative – et est en train de rédiger “un projet de loi pour entreprendre en agriculture” (l’examen de celui d’orientation pour la souveraineté en matière agricole ayant été stoppé par la dissolution). Le texte sera finalisé d’ici la fin du mois d’août. Ça tombe bien, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs tiennent jeudi une conférence de presse de rentrée commune.
INDIGNATION A LA GRANDE MOTTE. Du côté de Mélenchon, il y a aussi son tweet de condamnation de l’attentat de La Grande Motte, où ne figure pas le mot antisémitisme, qui a fait parler ce week-end. “C’est un mot qui a donc disparu de votre vocabulaire après l’avoir tant exacerbé et légitimé ?”, a lancé hier sur X la ministre démissionnaire en charge de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, à l’adresse de l’Insoumis, dans le viseur depuis juin pour sa formule sur l’antisémitisme “résiduel”.
Parole à la défense. “C’est insultant”, a répondu l’intéressé aux journalistes réunis à Valence pour la rentrée des Insoumis. Avant d’ajouter :  “Il faut faire bloc contre le racisme et l’antisémitisme.”
PETITE DANSE. Marine Tondelier et Olivier Faure ont enflammé le dance floor de la soirée de clôture des journées d’été des Verts hier à Tours, avec un karaoké et un rock’n roll endiablé, devant un DJ arborant un masque de Macron. “Si ça choque certaines personnes, je m’en excuse”, a déclaré la première sur RTL ce matin, interrogée sur son attitude quelques heures après l’attentat à la synagogue de La Grande Motte. “La vie est grave tout le temps. On va s’arrêter de chanter, de danser, de rire ?”, s’est-elle interrogée. “Polémique grotesque”, a pour sa part réagi Faure sur X. 
RETOUR DANS LA RUE. La CGT prévoit une “mobilisation” sociale pour “fin septembre, début octobre”, vient d’annoncer sa secrétaire générale, Sophie Binet, dans un entretien à La Vie Ouvrière, le magazine de la centrale syndicale. Parmi les sujets listés : l’abrogation de la réforme des retraites, le budget, accusé d’être préparé “sur une base ‘austéritaire’ violente”, les salaires, les services publics, la réindustrialisation ou encore l’égalité entre les sexes. Le front syndical sera-t-il uni lors de cette manifestation ? “Je ne suis pas sûre que tous les syndicats y soient, mais ce n’est pas un drame.”
L’invité de 7h50 sur France Inter : Annie Genevard, députée LR et vice-présidente de l’Assemblée nationale.
Le Grand Jury sur RTL et Paris Première avec Le Figaro : Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes.
ET AUSSI À LA UNE. Le Parisien : 25 août 1944, Paris libéré !  … La Tribune Dimanche : 7 jours pour trouver un Premier ministre, récit exclusif … Le JDD : Alain Delon, l’adieu au géant.
Lundi 26 août. Emmanuel Macron poursuit ses consultations en recevant la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à l’Elysée à 9h30 ; puis Jordan Bardella et Marine Le Pen du Rassemblement national à 10h45 ; puis le représentant du groupe parlementaire À droite, Eric Ciotti, à 12 heures, et pour finir le président du Sénat, Gérard Larcher, à 17 heures … L’université d’été de rentrée du NPA se poursuit jusqu’à mercredi à Port-Leucate (Aude) … Conférence de presse du Parti socialiste, à 11 heures à Paris, pour présenter le programme de sa rentrée politique qui s’ouvre vendredi à Blois … Le Medef organise la Rencontre des entrepreneurs de France (REF) à l’hippodrome Paris Longchamp, en présence de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher. 
Mardi 27 août. A 10 heures, conférence de presse de rentrée de la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet … La secrétaire d’Etat démissionnaire chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles, se rend à Marseille pour les célébrations des 80 ans de la Libération de la ville. Les rencontres de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) s’ouvrent à Blois, jusqu’à jeudi.
Mercredi 28 août. La secrétaire d’Etat démissionnaire chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles, est en déplacement à Toulon pour les 80 ans de la Libération de la ville … Le Mouvement Impact France tient ses universités d’été de l’économie de demain, à Paris … Cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris.
Jeudi 29 août. Emmanuel Macron s’envole pour un déplacement de deux jours en Serbie … L’université d’été du Parti socialiste débute à Blois, jusqu’à samedi … Le communiste Fabien Roussel se rend à la Fête des Sardines à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) … Première université d’été du “Laboratoire de la République” de l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer, à Autun (Saône-et-Loire), jusqu’à samedi … Conférence de presse de rentrée commune de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs (JA) à Paris, à 8h30. 
Vendredi 30 août. Lucie Castets se rend à Blois à la rentrée socialiste, où elle participe à un “grand entretien” à 16 heures … Rentrée politique de David Lisnard et de son parti Nouvelle Énergie, à Cannes, à 19 heures … En Nouvelle-Calédonie, dernier jour de travail de l’usine de nickel KNS du Nord.
Samedi 31 août. Le secrétaire national du PS, Olivier Faure, prononce un discours à 11h30 à Blois, où se tient la rentrée de son parti … Le député François Ruffin fait sa rentrée politique à Flixecourt dans la Somme, il prend la parole à 17h30 …  Rentrée politique “de la droite et des amis d’Eric Ciotti” à Levens (Alpes-Maritimes) … En Nouvelle-Calédonie, congrès du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS). 
— La gauche française regarde du côté du Labour britannique (en anglais)
— Stellantis dans le viseur de Giorgia Meloni (en anglais)
— François Hollande-Bernard Cazeneuve, une amitié si particulière (La Tribune dimanche)
— Emmanuel Macron, “prince de l’indécision” et “prestidigitateur de lui-même”, dans un roman (Le Monde)
PAS DE JALOUX. Vous êtes déçu de ne pas avoir eu votre moment avec Emmanuel Macron ? Allumez tout de suite votre téléviseur qui diffuse, en direct, les célébrations du 80e anniversaire de la libération de Paris. Le chef de l’Etat préside la cérémonie officielle, qui se déroule jusqu’à 19 heures, place Denfert-Rochereau, en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Il prendra la parole pour “commémorer l’engagement de toutes celles et ceux qui se sont levés contre l’occupation et contre le nazisme”. 
Un grand merci à : mon éditrice Marion Solletty et Pauline de Saint Remy.
Cette infolettre a été mise à jour pour préciser la provenance l’attribution d’une citation de Jean-Luc Mélenchon.
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